Texty: Alain Barrière. Bobino. Tu Vois.
Tu vois la fleur qui m'etait chere
En peu de temps fut emportee,
Tout, ici-bas, n'est qu'ephemere,
On devrait souvent y songer ;
Il fut de tous temps des poetes
Qui passerent leur vie a crever
De faim, de froid et de misere,
Bien sur il n'y faut pas penser...
Tu vois que l'homme est pres du doute,
Qu'il brule ce qu'il a trop aime
En moins de temps qu'il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre a aimer ;
Il reve tout haut de conquetes,
De lune et puis d'immensite,
Et les soucis de la planete
Il va vite les oublier...
J'aurais voulu mourir en route,
Dans le ciel clair d'un bel ete,
Dans une gloire qu'on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner ;
Mais je sais que coute que coute,
Il faut suivre sa destinee,
A defaut d'une belle route,
Par mes chemins, par mes sentiers,
Il me faudra me supporter...
Alain Barrière