Texty: Jeanne Cherhal. Douze Fois Par An. Les Chiens De Faîence.
Une fois comme ca
tu serais venu vers moi
t'aurais parle
tres peu mais juste assez
un mot idiot
ca peut quand meme tenir chaud
c'est la tout bas
et c'est dit rien que pour toi
Silence on pense
on est des chiens de faience
les yeux peureux
on a les memes mon vieux
tu vas pas bien
et moi je trace mon chemin
t'es la tu doutes
tu reconnais plus la route
Moi qui n'ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l'hiver
Un mur c'est dur
a demolir ca c'est sur
et la tu vois
y a un mur autour de toi
il est discret
mais plus solide que jamais
c'est con le beton
quand ca prend c'est pour de bon
Tu pleures du coeur
t'es enferme dans ta peur
tu perds tes reperes
mais t'es toujours mon pere
Moi qui n'ai jamais rien su faire
je veux te sortir de l'hiver
Mais un matin
tu diras je reviens de loin
t'auras retrouve
le gout de respirer
ton mal enfin
ira crever dans un coin
et en riant
tu marcheras droit devant
Ce matin-la
tu t'approcheras de moi
pour me parler
tres peu mais juste assez
des mots tres beaux
qui sauront me tenir chaud
dans la lumiere
tu seras sorti de l'hiver
dans la lumiere
tu seras sorti de l'hiver
Douze Fois Par An
Jeanne Cherhal