Texty: Edith Piaf. Les Deux Rengaines.
:
Y a un refrain dans la ville,
Un refrain sans domicile.
Et c'est comme un fait expres,
Un air qui me court apres.
Il est fait de deux rengaines
Qui ont melange leur peine.
La premiere a du chagrin
Et la deuxieme n'a rien.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi triste que mon amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! sans pitie qui me tourne autour.
D'un sixieme etage,
Un phono s'enrage
A le rabacher
Et la farandole
Des memes paroles
Entre sans frapper.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui se traine dans les faubourgs.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi triste que mon amour.
Mais la premiere rengaine,
Qui avait tant de chagrin,
Un jour, oublia ses peines,
Et ca fait qu'un beau matin,
La chanson etait moins triste.
Mon c?ur n'en revenait pas
Et mon voisin le pianiste
En a fait une java.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui me donne le mal d'amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! sans pitie qui me tourne autour.
Le piano remplace
Le phono d'en face
Pour le rabacher
Et la farandole
Tourne, tourne et vole
Comme un vent d'ete.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui s'accroche sous l'abat-jour.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui me donne le mal d'amour.
Puis la deuxieme rengaine,
Qui n'avait que rien du tout,
Herita, un jour de veine,
D'un bonheur de quatre sous,
Car le bonheur, ca existe.
C'est du travail a facon,
Alors nous deux, mon pianiste,
On a refait la chanson.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi beau que mon bel amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! merveilleux qui me tourne autour.
Tous les pianos dansent,
Tous les phonos dansent.
Qu'il fait bon danser,
Et la farandole
Tourne, tourne et vole,
Tourne a tout casser.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui s'envole vers le faubourg.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi beau que mon bel amour
Y a un refrain dans la ville,
Un refrain sans domicile.
Et c'est comme un fait expres,
Un air qui me court apres.
Il est fait de deux rengaines
Qui ont melange leur peine.
La premiere a du chagrin
Et la deuxieme n'a rien.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi triste que mon amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! sans pitie qui me tourne autour.
D'un sixieme etage,
Un phono s'enrage
A le rabacher
Et la farandole
Des memes paroles
Entre sans frapper.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui se traine dans les faubourgs.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi triste que mon amour.
Mais la premiere rengaine,
Qui avait tant de chagrin,
Un jour, oublia ses peines,
Et ca fait qu'un beau matin,
La chanson etait moins triste.
Mon c?ur n'en revenait pas
Et mon voisin le pianiste
En a fait une java.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui me donne le mal d'amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! sans pitie qui me tourne autour.
Le piano remplace
Le phono d'en face
Pour le rabacher
Et la farandole
Tourne, tourne et vole
Comme un vent d'ete.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui s'accroche sous l'abat-jour.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui me donne le mal d'amour.
Puis la deuxieme rengaine,
Qui n'avait que rien du tout,
Herita, un jour de veine,
D'un bonheur de quatre sous,
Car le bonheur, ca existe.
C'est du travail a facon,
Alors nous deux, mon pianiste,
On a refait la chanson.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi beau que mon bel amour.
C'est un air, Ah ! Ah ! merveilleux qui me tourne autour.
Tous les pianos dansent,
Tous les phonos dansent.
Qu'il fait bon danser,
Et la farandole
Tourne, tourne et vole,
Tourne a tout casser.
C'est un air, Ah ! Ah ! qui s'envole vers le faubourg.
C'est un air, Ah ! Ah ! aussi beau que mon bel amour
Piaf, Edith