: Tu gis les yeux perdus Livide et pitoyable Le corps a demi nu Recouvert d'un drap blanc Ton habit de lumiere Est jete lamentable Avili de poussiere
: Reste, reste encore Avec moi, Sur mon corps Dans mes bras Enlacee Essoufflee a sourire Etourdie. Reste au chaud A languir dans l'enclos De la nuit
: Que Dieu me garde Loin des souffrances et des pleurs Que Dieu me garde Du mal qui ronge bien des coeurs Si je n'y prends garde Tes caprices de femme
: Depuis longtemps mon coeur etait a la retraite Et ne pensait jamais de voir se reveiller Mais au son de ta voix j'ai releve la tete Et l'amour m'a
: Le ciel tisse une couverture, En laine, L'ete prepare ses quartiers d'hivers, Mais n'ai pas peur de la froidure, Helene, Je te rechaufferai,
: Je ne peux detacher Mes yeux de ton visage Et ne peux m'empecher De penser a demain Qui s'annonce deja Comme un mauvais orage Qui lavera nos rires
: Fillette, fillette naive Tu es dans les bras d'un vagabond D'un vagabond Deja il faut que je poursuive Ma course folle vers l'horizon Vers l'horizon
: Le soleil a deserte notre village Et la neige est venue recouvrir nos toits Toi tu es partie pour suivre un vagabond volage Mon amour au printemps
: Tout le jour tu es loin de moi Mais lorsque tombe la nuit Que tu viens dormir pres de moi J'oublie toute ma vie Quand se ferment sur notre amour Les
: Une enfant, une enfant de seize ans Une enfant du printemps Couchee sur le chemin... Elle vivait dans un de ces quartiers Ou tout le monde est riche
: Quand en plein ete vos tricot colles Dessinent Toutes vos valeurs, faisant de vous Ondines Je sens malgre moi se decouvrir mes Canines Oh! les filles
: Quand nous aurons ferme les yeux A tout jamais, a tout jamais A l'instant du dernier adieu J'en aurai encore du regret J'en aurai encore du remords
: Le samedi quand on a oublie l'heure Que le metro a cesse son va-et-vient Sans nous presser en marchant vers ta demeure On est heureux avec des riens
: Liberte, liberte, Qu'as-tu fait liberte De ceux la qui voulaient te defendre Les voila tes amis Ils etaient trop petits Et deja le bourreau va les
: - Ce n'est surement pas vrai Tout ce qu'on raconte Sur Sophie Ca ne peut etre vrai Sinon j'aurais honte De Sophie Non, je ne peux pas croire A la voir
: A chacun ses jours de joie, de misere Chacun son chemin de crois sur la terre Mais tant que la vie est la on espere Pouvoir changer le destin des demain
Le soleil a deserte notre village Et la neige est venue recouvrir nos toits Toi tu es partie pour suivre un vagabond volage Mon amour au printemps tu
Je ne peux detacher Mes yeux de ton visage Et ne peux m'empecher De penser a demain Qui s'annonce deja Comme un mauvais orage Qui lavera nos rires A