hiver, Dans un monde tres dur, Que tu vis ce printemps, Pres de moi, l'innocente. Il n'y a pas de nuit pour nous. Rien de ce qui perit, n'a de prise
Je suis pour le soleil couchant En haut des collines desertes. Je suis pour les forets profondes, Car un enfant qui pleure, Qu'il soit de n'importe ou
me deplace lentement. Mes hanches balancent. J'ai un couteau entre mes dents. Ma bouche, si douce, crache le feu et les serpents, La folie, la furie. Je hurle vengeance. Je n
Au clair de notre nuit, Des fleurs de lune, Lunes a la nuit, sont posees. Tes mains, a mon cou nu, Comme des algues Brunes, se sont enroulees, Comme
elle aille en enfer. Mais comment voulez-vous, qu'un enfant laboureur, Si on lui prend sa terre, fasse pousser ses fleurs, Ses fleurs ? Que jamais on n
t'attendre encore A travers le temps ? Les jardins sont recouverts de neige. Deja, pour la troisieme fois Depuis que tu n'est plus la, Depuis que tu n
attendant, Le temps qu'il me reste de temps Et bien sur, que de temps en temps, Il a neige sur mes printemps Mais je n'ai pas, dans mon jardin Que des
rien n'est comme ici. La-bas, tout est different. Pourtant, les chats aussi sont gris Et les lilas blancs sont blancs Mais l'amour, s'il est l'amour, N
La-bas, a Marienbad, La-bas, a Marienbad, Mais ou donc etes-vous ? Ou sont vos yeux de jade, Si loin de Marienbad, Si loin de Marienbad, Je portais,
Quand il me prend d'etre haute mer Aux grandes lunes d'equinoxe Et que je viens battre vos terres De brumes et de paradoxes, Je peux abattre le chateau
cru voir dedans ses yeux Le reflet d'un eclair qui passe. Il faut croire qu'il etait fou Quand il me suivit dans la neige. N'etant qu'un chien, il se
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
Comme le vent d'Ouessant vient griffer la falaise, Comme l'aube, en jouant, peut faire fondre les neiges, Comme les folles fievres, de fantasmes en malaises
Dans le grand labyrinthe ou je cherchais ma vie, Volant de feu en flamme comme un grand oiseau ivre, Parmi les dieux dechus et les pauvres amis, J'ai
Ma chere Beatrice, En reponse a votre lettre du 26 courant, me faisant part de votre intention de marier notre petite Etiennette, j'ai pris des renseignements
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite: tu sais, il faudra faire encore des detours et voir passer des jours et des jours, mais sans que rien
en verite, Au fil du temps qui passe Ou vous n'etes a mes cotes. Moi, j'ai quitte Remusat Depuis que vous etes partie. C'etait triste, Remusat Depuis que vous n