Ce matin je m'suis reveille La tete a l'envers Et les pieds sur l'oreiller Debout Sur les deux mains j'ai decide De passer toute la journee A voir la
Sur les murs d'indifference La pluie va effacer Des questions sans importance Graffittis delaves Les gens presses par l'orage Rentrent allumer leur tele
J'aime ta peau cannelle Et tes doux baisers sucres Tes longues jambes de gazelle Autour de moi, prisonnier Ma sentinelle Et ne laisse plus parler Que
Il fait froid dehors Rechauffons nos corps Cette chaleur que l'on gache Ce soleil qu'on se cache Pour le chercher ailleurs... Dans notre monde a nous
Tout s'allume Comme un bal Elles sont belles, ils sont beaux Dans la lune Sous l'etoile Avec les animaux Sans costumes Sans voiles Sans blousons perfecto
C'est difficile Cette peur et ces peines Qui nous retiennent C'est difficile Parfois de dire : Je t'aime A ceux qu'on aime Quand la vie passe Le temps
O parfum des fleurs d'avril Subtiles essences Vagues vapeurs que le vent depose En substances Comme ces fumees volatiles D'etrange apparence Reveillant
Je n'aurais peut-etre pas du Vous l'avouer Moi qui vous aimais en silence Vague trop longtemps retenue Tout a change Vous avez repris vos distances J
Il a choisi de quitter son ile Comme on parie sur l'impossible Preferant la douleur de l'exil A son avenir invisible Petit homme au c?ur simple et leger
Une loge, un long couloir Un escalier dans le noir Nausee Brouillard Approcher de la rumeur Et sentir battre son c?ur traquer La peur Soudain la chaleur
Comme un dimanche en province Une porte qui grince Et se ferme Sur le gris De nos vies Avant que de guerre lasse Ne s'installe a nos places Soit la haine
A l'abris du froid dehors Quand bien au chaud je m'endors Je glisse et m'abandonne Sur des melodies bizarres Des mots si beaux qu'ils m'etonnent Mais
Comme le monde est beau Comme ta vie est triste Dans un jour nouveau Tu seras l'artiste Dans l'eau de tes pleurs Qui s'ecoulent pour elle Invente une
A ce jour ou j'ai fume Ma premiere cigarette Pour mes premiers potes Ma premiere mobylette Premier retard, premier savon Mon pere en petard a la maison
Terre Desert infini Terre de villes et de bruits D'hommes bleus d'enfants jaunes De fleurs et de fruits De pylones Pays interdits Terre D'orages et de
Seul, Avec le souvenir De ta peau, ton parfum Seul, Comment te retenir Le vent viendra demain Secher l'eau de nos plaisirs Voler vers d'autres sourires
Il est de ces passions cachees Qui ne cessent de s'echouer Que l'on sent la se dechirer Comme des vagues sur des rochers Au pied de ces falaises hautaines
Je plains ta vie Pleine d'absences Et sans envies Vide de sens J'ai bien connu tes peurs J'ai eu peur que tu meures Bien sur tu es vivant Mais presque