Une carte postale une belle photo Posee sur une pile de journaux De la cuisine j?ecris ces lignes Ces mots ces phrases indignes Plus lourdes qu?un fardeau
L'autre matin j' dis a ma bourgeoise En lisant l' guid' de " Liberation " Paraitrait que tout Paris pavoise Pour feter la Grande Exposition L'expo de
Et vingt coups de fouet si je mens plus quelques autres pour voir le sang Faites jaillir le sang et je paierai plus de monnaie plus vous frapperez je
C'est dans un cinema Que tout a commence Le hasard a ses lois Qu'on ne peut detourner Le ciel etait brulant En cet ete etrange Les murs etaient suintants
Les concubines de la gloire Bronzent leur petit cul Au soleil du pouvoir... voir... voir... voir De Matignon a l'Elysee Elles baladent leur teint hale
Je suis le roi des oceans Et je vogue ou les vents violents De haine vont armer ma colere Au loin, vers des lieux solitaires Ou deja commence la mer
Au bord du quai le beton des facades aux yeux vides Et la mairie jouant la fiere avec ses cariatides Font ce qu'ils peuvent pour masquer la nostalgie
Je preparerais ta chambre et ton lit Avec les draps que tu aimerais Pour retrouver un peu de toi Tu viendrais te cogner a moi Il y aurait des mots absurdes
J'reviens demain ou jamais plus Mon bel amour de l'Alcazar Ma mort inconnue J'ai d'avance perdu la memoire A trop laisser trainer mon coeur Sur tant
Y a dans tes yeux de la lumiere L'espoir de pouvoir encore faire L'ete au milieu de l'hiver On ne voit rien de la misere Quand les oiseaux volent a l
Volcans et cometes se bousculent A l?interieur des gens Dans les veines et le sang On le sent le c?ur Venir au bord des yeux Comme un train vapeur
Un Jesus et sa cour La descente de croix Il faut durcir le trait Adoucir les contours Indelebiles couleurs Tant de gris delaves Ou sont passes les bleus
Quelle heure peut-il bien etre ? Et quel costume mettre? Tu cherches toujours les mots Oui veulent dire une histoire A l'enseigne des metros Le temps
Bien sur que tu m'excites Sous ton kimono rose Mais si je te rends visite, C'est que j'me sens morose. Assieds-toi Marguerite, il faudrait que j'te
J?ai voulu respirer de travers Dormir sur le bas cote Faire ma route a l?envers J?ai eu c? que je voulais C?etait ce que j?attendais Sans peur de sauter
Ils ont boucle leurs ceinturons Sangle leurs vareuses et leurs casques Le ventre dur et l'esprit flasque Ils sont partis vers leurs clairons Et le bordel
Le soleil sur la verriere Fait des dessins sur ta peau Derriere les ombres de travers Bat le coeur d'un jour nouveau Brise comme feuille de the Tu ris
VERONE VERONAL je peins ta ville en rouge dans ce matin glacial VERONE VERONAL Quand je te dis je t'aime me mord le chacal et ses dents a ma bouche