pied ! Adieu, a present, a jamais, pour toujours A la vie, a la mort, a la vie, a la mort, Et au compte a rebours Adieu, a present, a jamais, pour toujours
Sur le comptoir de l'univers une Venus crepusculaire Boit du lait-rhum un peu amer en attendant son Jupiter Dans sa parure d'oripeau ainsi a l'aise comme
Le vois-tu venir mon amour Ce dimanche avec sa gueule moche Ce cancrelat qui tourne autour De ce jour triste comme un son d'cloche Oh temps suspends mes
Quand elle pleure, Boa Bonheur, Son rimmel sur sa robe a fleurs Quoi faire pour eteindre ses larmes, Boa Bonheur Plaindre en elle l'homme ou la femme
Peut-on s'imaginer qu'un jour L'etre humain deifie sa Terre Et lui consacre autant d'amour Qu'a ses religions deleteres ? Peut-on supposer un instant
J'ecrase une cigarette a moitie pas finie Dans le bol d'habitudes decafeinees Le temps est comme moi, incertain et tout gris Il est sept heures et quart
que j'ne pouvais sans jamais m'arreter. J'ai marche, j'ai marche, j'ai marche plus qu'il ne fallait, Plus que j'ne voulais sans jamais m'arreter C'etait
Je vais marcher un peu L'automne empourpre la ville Et les joues des ecoliers Je repense a ton exil De cette fin d'ete Les jours sont restes les memes
Elle me parle de cinema, Je pense a sa cambrure. Jaoui, Bacri, De Palma, J'avoue n'en avoir cure. Elle termine ses phrases par "tu vois". Oui, je vois
J'aime pas ta facon d'boire, ta facon d't'habiller Ta facon d't'asseoir, ta facon de m'regarder J'aime pas ta facon d'rire, tes facons de pedant Ta facon
Tu me dis que je perds l'equilibre Sur le fil du temps, Que je serai plus facile a suivre A mon enterrement, Que le vin qui m'enivre A de mauvais relents
Ne me dites pas qu'a peine eclose La fleur de l'age se fletrit Je vis avec ce genre de rose Au parfum tout juste fleuri Le temps qu'il a mis a figer
Je passais par hasard Je passais pour vous voir Pour retrouver un peu De ces amities rares Qui fondent les espoirs D'un "c'est possible a deux" {Refrain