: Peints en sombre sur mes mains Pales comme neige au matin La vie a trop vite raye Les mots qui la dessinaient Elle git lasse dans la boue Pietinee
: Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vecut esseule, sinistre esthete. A me desabusee meprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre a l'ennui.
: Libre, mais a jamais soumis Aux desirs et a la vie J'erre, seul sans meme un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maitre, ni servile Frele
: C'est l'heure ou la nuit fait avec l'aube son troc. Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone, Precipite, profond, massif comme le Rhone Un gave
: O Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fievreux M'attire comme une musique! Tu meurs d'un amour chimerique
Libre, mais a jamais soumis Aux desirs et a la vie J'erre, seul sans meme un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maitre, ni servile Frele poussiere
Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vecut esseule, sinistre esthete. A me desabusee meprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre a l'ennui. Ci
O Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fievreux M'attire comme une musique! Tu meurs d'un amour chimerique,
Peints en sombre sur mes mains Pales comme neige au matin La vie a trop vite raye Les mots qui la dessinaient Elle git lasse dans la boue Pietinee par
C'est l'heure ou la nuit fait avec l'aube son troc. Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone, Precipite, profond, massif comme le Rhone Un gave droit